La graine – une mémoire de données

La graine - une mémoire de données

Dans ce projet, je joue avec l’idée qu’une graine fonctionne comme une mémoire de données.
Une graine est le plus petit potentiel énergétique hautement compressé sous la forme d’un code génétique – et pourtant, elle porte en elle le potentiel complet d’une plante entière.
Même si je pense que la conscience est la réalité fondamentale (voir Bernardo Kastrup), certains scientifiques (comme Nick Bostrom) soutiennent la thèse selon laquelle il y a de fortes chances que notre réalité soit une simulation calculée.
Les chercheurs modernes dans le domaine de la mécanique quantique commencent à comprendre que l’univers semble fonctionner comme un système d’information en réseau qui réagit de manière intelligente à l’attention. (Expérience de la double fente)
Il est possible que l’univers entier soit stocké sous forme codée dans chaque ADN – et se manifeste dans la réalité comme un seul de ses aspects.
L’information de chaque graine est contenue dans son ADN sous forme de code. Lorsque celui-ci est activé par l’eau – et qu’il reçoit de l’énergie supplémentaire sous forme de lumière et de nutriments – il se déploie en une structure autoreproductrice.

diagram same datenspeicher

J’utilise comme métaphore un code QR qui contient des informations programmées. Celui-ci mène à un site web qui – comme une graine – peut croître grâce à l’énergie sous forme de courant et d’attention.

J’attire en même temps l’attention sur des projets visant à protéger la reproductibilité des graines :

https://kokopelli-semences.fr/fr/

Voici une sélection de projets et d’initiatives ( proposé par chat gpt ) qui, à l’instar de Kokopelli, visent à assurer la reproductibilité ou la conservation de variétés traditionnelles résistantes aux semences et à promouvoir le libre échange de semences :
1. **INCREASE (projet de l’UE pour la conservation décentralisée des PGR)
Le projet de recherche européen INCREASE implique activement les citoyens* dans la culture et la documentation de différentes variétés de haricots via une application pour smartphone. L’objectif est de ne pas seulement centraliser les ressources génétiques dans des banques de gènes, mais de les mettre à disposition des utilisateurs de manière décentralisée et de promouvoir la conservation des variétés par le biais de la Citizen Science. La culture, l’observation et la collecte de données en commun permettent de créer de précieux ensembles de données phénotypiques sur plus de 1.000 lignées de haricots, qui sont utilisés pour améliorer l’agrobiodiversité. (ars.electronica.art)

2. **OpenSource Seeds (Agrecol/Association pour les licences open source dans le domaine des semences)
L’association Agrecol a appliqué le principe de l’open source aux semences : les semences peuvent être distribuées avec une licence spéciale qui garantit que chacun:e peut librement utiliser les semences, les multiplier et les travailler pour la sélection. Les nouvelles sélections issues de cette base doivent également être transmises en open source. Depuis 2017, les premières variétés de tomates et de légumes sont disponibles, ainsi que des licences pour le blé, les pommes de terre, les poivrons et le maïs. De cette manière, on évite que les semences hybrides brevetées ne suppriment les anciennes variétés dont les semences sont stables. (riffreporter.de)

3. **Lebende Samen e. V.
L’association allemande « Lebende Samen » (graines vivantes) travaille à la culture de légumineuses résistantes aux semences (par exemple les fèves et les pois) de manière à ce qu’elles poussent mieux même en cas de sécheresse et de chaleur croissantes. Parallèlement, les petits agriculteurs d’Afrique du Nord et d’Europe du Sud sont formés à la multiplication traditionnelle des semences afin de renforcer leur indépendance vis-à-vis des grandes entreprises semencières. L’objectif à long terme est de promouvoir la souveraineté alimentaire sur place et de préserver la biodiversité. (lebendesamen.bio)

4ème **Semillas de Identidad / SWISSAID (Amérique latine)
Sous le nom de « Semillas de Identidad », SWISSAID a mis en place jusqu’en 2022 plus de 80 banques de semences au Nicaragua et dans d’autres pays (notamment au Niger, au Tchad et en Tanzanie), dans lesquelles les familles paysannes stockent 500 variétés traditionnelles. Environ 12 000 familles y participent et protègent ainsi la diversité adaptée localement contre les effets du changement climatique. La campagne mise sur la conservation de ces variétés entre les mains des paysans et sur le transfert de connaissances entre les communautés indigènes. (swissaid.ch)

5. **Peliti (Grèce)
Peliti est une communauté du nord de la Grèce qui entretient depuis 2015 une collection de semences grecques de légumes et de céréales. Chaque année, ils organisent le plus grand festival de semences d’Europe. Peliti collecte et documente les variétés locales, soutient les agriculteurs dans la multiplication des semences et encourage les échanges avec les initiatives internationales afin de préserver les variétés culturelles rares et menacées. (mindfulebid.de)

6. **Navdanya (Inde)
Fondée par Vandana Shiva, Navdanya gère plus de 100 banques de semences régionales en Inde, dans lesquelles plus de 3500 variétés traditionnelles de riz, de céréales, de légumineuses et de légumes sont collectées et multipliées. Parallèlement, des formations en culture respectueuse de la nature sont organisées afin de rendre les semences BIO accessibles aux petits agriculteurs et de renforcer la biodiversité. Le réseau relie les agriculteurs, les cultivateurs et les consommateurs afin de considérer les semences comme un bien culturel commun.

7. **Seed Savers Exchange (USA)
Depuis 1975, cette association américaine rassemble des variétés potagères locales et historiques et les propose aux membres sous forme de semences résistantes aux graines. L’objectif est de préserver les variétés rares de la disparition et de les transmettre librement, sans que les brevets ou les hybrides n’interviennent. Les membres échangent des semences entre eux et l’organisation gère en outre une grande banque de gènes centrale dans l’Iowa.
8. **Seeds of Diversity (Canada)

Seeds of Diversity (anciennement Canadian Seed Savers Network) encourage la conservation et la diffusion de plantes résistantes aux semences et de variétés anciennes au Canada. Pour ce faire, l’organisation gère un système de catalogue de patrimoine semencier dans lequel les cultivateurs et les jardiniers amateurs peuvent déposer des offres d’échange. Des ateliers sur la récolte, le stockage et la multiplication des semences sont également proposés.

9. **Réseau européen de banques de gènes (ECPGR)
Le European Cooperative Programme on Plant Genetic Resources (ECPGR) est une association de plus de 40 institutions et banques de gènes européennes. Son objectif est de collecter, de conserver et de rendre accessibles les ressources génétiques (RGP). Le réseau coordonne les banques de gènes piliers, les programmes d’entretien des variétés régionales et la mise en réseau entre les institutions scientifiques.

10e **Svalbard Global Seed Vault (Norvège)
Techniquement, il ne s’agit pas d’un projet de société civile au sens classique du terme, mais d’une réserve d’urgence : depuis 2008, des échantillons de semences centralisés sont stockés dans le monde entier au Svalbard afin de les protéger contre les guerres, les catastrophes naturelles et les défaillances industrielles. Chaque banque de gènes peut y déposer des copies de ses variétés résistantes aux semences. En cas de catastrophe, on peut ainsi reconstituer les stocks et garantir la reproductibilité.

Un texte détaillé, écrit par chat gpt sur la base de ma proposition ci-dessus :

Théorie de la simulation : le monde comme programme
Cette image s’inscrit dans un concept de pensée plus large : certains philosophes et chercheurs soutiennent la thèse selon laquelle notre réalité pourrait elle-même être une simulation complexe. Nick Bostrom, par exemple, affirme qu’une civilisation techniquement très avancée pourrait faire des simulations de ses ancêtres. Il estime que la probabilité que nous existions dans un tel univers simulé peut atteindre 20 à 50 %. Dans cette interprétation, nous serions en quelque sorte des êtres numériques dans une sorte de jeu informatique. L’idée d’un monde programmé – à l’instar d’un jeu informatique ou du film Matrix – incite à voir la graine comme un code microcosmique.

Physique quantique : le monde comme système d’information
La physique quantique moderne suggère que l’information joue un rôle central au niveau fondamental. Le physicien John Archibald Wheeler a inventé le principe « It from Bit » : il a postulé que chaque partie du monde physique repose sur une base d’informations immatérielles et que nous vivons dans un « univers participatif ». En d’autres termes, la réalité n’est créée que par l’échange d’informations. D’une certaine manière, l’observateur doit y participer. En fait, le monde quantique montre qu’il n’y a pas de réalité établie sans mesure – « en physique quantique, il n’y a pas de réalité à dévoiler – elle n’apparaît qu’en observant ».

Semence et code génétique
Si l’on transpose ces concepts à la semence, une graine devient le symbole d’une information et d’une énergie concentrées. Chaque cellule de l’embryon dans la graine contient le plan de construction complet de la plante, codé dans la séquence des bases de l’ADN. Si la graine absorbe de l’eau et reçoit de la lumière et des nutriments, ce code est activé. Les cellules se divisent, des racines, des pousses et enfin des feuilles se forment – une structure autoreproductrice se déploie. Comme un programme qui démarre après l’entrée d’énergie (ici : eau, lumière), le code génétique de l’ADN fait « pousser » la plante.

Métaphore : code QR et croissance numérique
Un code QR sert ici d’image pour cette idée : Il contient des informations numériques programmées (par exemple un lien vers un site web). Lorsqu’il est scanné, il mène à la « plante virtuelle » sur Internet. Cette page web peut également croître – comme une graine – grâce à l’énergie (courant) et à l’attention : plus les utilisateurs la consultent, plus elle reçoit de contenus et d’interactions, plus elle semble vivante.

Banques de semences : protéger la diversité végétale
En même temps, l’idée renvoie à des projets réels qui considèrent les semences elles-mêmes comme un précieux réservoir de données. Dans le monde entier, des banques de semences (banques de gènes) collectent et conservent des milliers de graines de plantes afin de garantir la diversité génétique pour les générations futures. Elles agissent comme des archives de la biodiversité : si une variété devait se perdre, une nouvelle vie pourrait naître de son code stocké (la semence). Ces initiatives soulignent l’importance de la graine en tant que fondement des écosystèmes futurs et de la sécurité alimentaire – tout à fait dans l’esprit de l’image de la graine comme programme qui, activé par l’énergie, façonne l’avenir.

Sources : Voir les concepts de la théorie de la simulation, de la philosophie de l’information quantique et de la conservation des semences. La graine en tant que mémoire de données est ici comparée métaphoriquement au code QR et à la programmation, sans négliger les processus botaniques pratiques et les projets de banques de semences existants.